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Échos de la journée Wallonne du 30 octobre 2022 à Leyde
Comme le diraient nos amis de Suisse Romande, l’édition 2022 de la journée Wallonne nous aura « déçus en bien ». Nous étions une soixantaine à avoir répondu à l’invitation et le culte inaugural de cette journée fut suivi sur internet par une centaine de fidèles.
Le culte fut célébré par les pasteurs présents, chacun prenant en charge une partie de la liturgie. Il a fallu tout le talent d’Erik van Bruggen, l’organiste de Leyde pour faire cesser les conversations qui allaient grand train. Dame, depuis le temps qu’on ne s’était pas vus, on en avait tant à se raconter !
Le temps de laisser les retardataires trouver une place et après quelques mots d’accueil et de bienvenue, l’assemblée entonne vigoureusement Ein festes burg ist unser Gott, fête de la Réformation oblige. Nous chanterons aussi le Psaume 68, « Que Dieu se montre seulement », symbolique de la résistance des camisards aux persécutions.
Après le culte, les conversations interrompues reprirent de plus belle. Elles étaient stimulées par un buffet pantagruéliques où, entre autres mets, un stoofvlees cuit à point côtoyait un succulent gratin Dauphinois.
Après la traditionnelle photo de famille, celles et ceux que la digestion de ce plantureux repas n’empêchait pas de marcher se mirent à la suite d’Arie Vletter pour une visite guidée du Leyde Wallon. Première étape devant les ruines de la Vrouwekerk qui fut le premier le lieu de culte de la communauté Wallonne de Leyde, puis passage devant les implantations successives de l’orphelinat Wallon et de la Bibliothèque Wallonne, et enfin visite éclair du Peter Loridanhofje, à la surprise des étudiants qui l’habitent désormais. Retour au 64 Breestraat où nous attendait une tasse de café.
